Quand nous sommes arrivés à la Galerie Duchamp pour visiter
l’exposition Hypersurfaces nous avons
d’abord remarqué les volumes blancs de Kacha Legrand dans l’espace.
Ensuite,
notre regard a été attiré vers ses tableaux de papier, la couleur rouge est une
couleur vive et nous a fait penser à des papiers de bonbons. La superposition du papier et son motif
représente une croix, au début Kacha prends des bandes de papiers de soie rouge
qu’elle superpose pour une faire une croix verticalement et horizontalement.
Puis au fur et à mesure, elle étire la croix en longueur et en largeur ce qui modifie son tableau et
nous donne une impression de profondeur. Le travail fait sur papier est comparable aux sculptures de bois au niveau
du motif et du processus de fabrication.
Pour Olivier Soulerin sa technique de travail est de choisir
un tissu pour ses couleurs et ses motifs, il l’installe ensuite sur un châssis puis
il peint dessus modifiant la couleur et le motif. Il ne se contente pas d’une
seule sorte de matière et il travaille avec les différentes intensités de
couleurs et la luminosité. Il fait aussi des installations en volume, nous
avons remarqué qu’il installait des tasseaux de bois dans l’espace de la
galerie. Cela nous a fait penser à des barrières qui jouent entre les ombres et
les murs. Dans ses peintures ou dans ses installations Olivier Soulerin attache
une grande importance aux couleurs, et aux nuances.
Pour cette exposition les deux artistes (Kacha Legrand et
Olivier Soulerin) ont travaillés ensemble. Les deux artistes ont entamés un
dialogue à travers leurs travaux, afin de permettre ce dialogue ils ont d’abord
analysé leur espace de travail.